Mathieu Copeland
Née en 1977, vit et travaille à Londres, Angleterre
Partant autant de la réalité du film que des médiums qui la compose, « L’Exposition d’un Film » envisage au travers d’une polyphonie sonore et visuelle l’ensemble des textures possibles dans l’espace du cinéma. Le temps d’un film est ici envisagé par la disposition spatiale d’une image projetée et d’un son écouté. La spatialisation d’un film en définit les strates, et crée ainsi une exposition à être vue et entendue – en somme une expérience de cinéma. Une exposition pour un contexte, soit un film projeté en cinéma. Il s’agit autant d’un film exposé, du film d’une exposition et d’une exposition filmée. Travaillant sa propre abstraction, ce film articule la spatialisation du son et sa polyphonie dans l’espace, l’unicité de l’image et sa division à l’écran. Cette exposition considère sa structure comme son matériau, et se rythme par l’alternance et la confrontation de motifs abstraits et/ou de scènes filmées.
« L’Exposition d’un Film » ne se pense pas comme un ‘épique’ film structurel et structuraliste, et se situe à l’opposé d’une suite de séquences s’ajoutant les unes aux autres. Discrépant, chaque strate constitutive de ce film devient un champ d’action possible. « L’Exposition d’un Film » est réalisée avec, entres autres, Mac Adams, Fia Backström, Robert Barry, Erica Baum, Stuart Brisley, Jonathan Burrows, Brad Butler & Karen Mirza, Nick Cave, David Cunningham, Philippe Decrauzat, Peter Downsbrough, Maria Eichhorn, F.M. Einheit, Tim Etchells, Alexandre Estrella, John Giorno, Sam Gleaves, Kenneth Goldsmith, Myriam Gourfink, Karl Holmqvist, Marie-Caroline Hominal, Myriam Lefkowitz, Franck Leibovici, Benoit Maire, Charles de Meaux, Ieva Misevičiūtė, Meredith Monk, Charlotte Moth, Phill Niblock, Deborah Pearson, Vanessa Place, Michael Portnoy, Lee Ranaldo, Laetitia Sadier, Laurent Schmid, Leah Singer, Mieko Shiomi, Susan Stenger, Sofia Diaz + Vitor Roriz, Kasper T. Toeplitz, Daniel Turner, Cosey Fanni Tutti, Alan Vega, Lawrence Weiner.
Une production HEAD – Genève, avec le soutien du Fonds stratégique de la HESSO.
Première en présence des artistes
vendredi 19 septembre 2014 20.30
Cinéma Spoutnik
Premières, conversations and Hans Ulrich Obrist’s Marathon in Cinema
Au Cinéma Spoutnik, le Centre présente en première quatre films qu'il a produits pour la BIM 2014. Les projections seront suivies d'une discussion avec les artistes. Ces films seront projetés dès le dimanche 21 septembre jusqu'au 23 novembre en continu au Cinema Dynamo.
Screenings :
Jeudi 18 septembre – Samedi 20 septembre (voir Calendrier). Le Samedi, Hans Ulrich Obrist, le co-directeur de la Serpentine Gallery, proposera une série de conversations « marathon » sur l’image en mouvement avec John M Armleder et les artistes cinéastes de la BIM 2014.
Unfinished histories. Le réel et le possible
Médiathèque du Fonds municipal d’art contemporain
Cinema Dynamo
Collaboration avec le Festival R4 de la vidéo d’art
Semaine inaugurale de la HEAD/BIM 2014
Auditoire du Bâtiment d’art Contemporain
A l’occasion de la BIM 2014, HEAD – Genève et ses Départements Arts visuels et Cinéma/Cinéma du réel conçoivent leur Semaine inaugurale au sein même de la manifestation. L’école, ses professeurs et ses étudiants sont activement impliqués dans la Biennale au travers de nombreuses projections, rencontres et conversations : entretiens avec chacun des artistes de la BIM 2014, projections en présence des artistes, programmes spécifiques, conçus par les enseignants de la HEAD... A l’instar d’un festival inaugural, le programme propose des activités dans les différents espaces de la Biennale, en avant- première puis pendant les jours d’ouverture de celle-ci.
6 – 4 – 2
LiveInYourHead – Institut curatorial de la HEAD
Se fondant sur les relations entre images et sons projetés, « 6 – 4 – 2 » se déploie en deux temps : s’ouvrant sur un intense programme de projections, de performances, de lectures – proposant chaque jour, durant 6 heures, un événement différent – il se prolonge ensuite durant 4 semaines sous une forme redéployée. Entre installation lumineuse, scène futuriste et salle obscure, le projet est librement inspiré de l’expérience du Space Theater, un lieu imaginé par un collectif de compositeurs et d’artistes de la fin des années 50, le ONCE Group, pour accueillir de nouvelles formes de musique électronique et de performances interdisciplinaires. En dialogue avec le dispositif conçu par les artistes Ceel Mogami de Haas et Vianney Fivel, les œuvres, proposées par une vingtaine d’invités internationaux, sont pensées comme autant d’expériences entre temps étendu et visions intérieures, cartographies mentales et apparitions digitales. Un hommage au compositeur et artiste américain Robert Ashley (1930-2014), imaginé par l’écrivaine et critique Quinn Latimer et Vincent de Roguin, musicien, artiste et étudiant à la HEAD – Genève, clôt l’exposition.