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Auguste Orts – projection 03.09

Soirée de projection


Organisée parallèlement au projet Auguste Orts, Through free association, présenté au Cinéma Dynamo depuis le début du mois de juin, cette soirée de projection et de discussion inclura trois films de Sven Augustijnen et Manon de Boer n’ayant pas été proposés au Centre. Les deux artistes discuteront par ailleurs, à l’issue de la projection de leur travail et de celui d’Auguste Orts, de la plateforme de production et de distribution qu’ils ont créée en 2006 avec Herman Asselberghs et Anouk De Clercq.

Sven Augustijnen, Le guide du parc, 2001, vidéo, couleur, son, 36′
Une visite inhabituelle du Parc Royal de Bruxelles. Au delà des faits historiques et des documents sociologiques, le guide de ce faux-documentaire présente les habitudes de la scène gay du parc, prenant son temps, dévoilant lentement – et avec humour – les nombreux détails de la « vie sociale » du parc.

Manon de Boer, Dissonant, 2010, 16mm transféré sur vidéo, couleur, son, 11′
Dans Dissonant, Manon de Boer filme la danseuse Cynthia Loemij pendant qu’elle danse environ dix minutes sur la sonate pour violon solo de Eugène Ysaÿe – un morceau empli de souvenirs pour elle. La caméra suit chacun de ses mouvements et s’arrête toutes les trois minutes à la fin du rouleau de pellicule, qui définit ainsi une limite temporelle physique. Tandis que le son reste audible, ne subsiste à l’écran que le fond noir, sur lequel le spectateur projette les souvenirs du corps qui se meut dans l’espace.

Manon de Boer, Sylvia Kristel – Paris, 2003, film super 8 transféré sur vidéo, couleur, son, 39′
Sylvia Kristel – Paris est d’une part un portrait de Sylvia Kristel, principalement connue pour son rôle dans Emmanuelle, film culte français des années 1970, et d’autre part un film sur l’impossibilité de la mémoire dans le contexte de la biographie. Entre Novembre 2000 et juin 2002, Manon de Boer a enregistré les histoires et souvenirs de Kristel. Lors de chaque enregistrement, elle demande à Kristel de parler d’une ville dans laquelle elle a vécu : Paris, Los Angeles, Bruxelles ou Amsterdam ; pendant deux ans, l’actrice parle plusieurs fois de la même ville. A première vue, la collection d’histoires semble produire une sorte de biographie ; à force, elle prouve au contraire une impuissance : l’impossibilité de relater la vie de quelqu’un en une histoire cohérente. Manon de Boer choisit une ville pour préciser son propos – Paris – et deux récits de l’actrice, qu’elle monte dans un ordre non chronologique. Tandis que la mémoire, celle de Kristel mais aussi celle du spectateur, est questionnée, un doute s’impose dans la narration.

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