Le Centre d’Art Contemporain Genève présente une série de nouvelles pièces de Baker Wardlaw, créées au cours de ses trois mois de résidence dans l’institution.

Dans ses travaux, Wardlaw exploite le potentiel créatif des codes, mots, symboles, objets de l’industrie ou de notre quotidien et les transpose pour porter une vision critique sur le statut de l’œuvre, le contexte de création et plus généralement sur l’économie de l’art.

Pour exformation, l’artiste présente une série de toiles réalisées à l’aide d’un pistolet à encre, habituellement utilisé pour le marquage des emballages de marchandise. Pour ces pièces, Wardlaw adopte le minimalisme formel et fonctionnel de l’industrie. Il travaille sur des toiles brutes et les utilise chacune comme support d’une information dépouillée de tout artifice, une sorte d’information « pure ». Associant les normes industrielles aux standards de l’art contemporain, le triptyque, la reprise d’œuvres antérieures, le pattern, le slogan, le cartel, Wardlaw bouscule les rapports entre contenant et contenu, entre support et message.

Baker Wardlaw, né en 1984 à Ruston (USA), est diplômé de l’Ecole Cantonale d’Art de Lausanne (ÉCAL) et de la HEAD – Genève. Avant cela il a étudié la langue et littérature française à la Louisiana State University, USA. Il a notamment présenté son travail à la galerie Joy de Rouvre, Genève, au Musée Jenisch, Vevey, à Circuit, Lausanne, à QUARK, Genève. Il codirige également l’artist-run-space Silicon Malley à Lausanne.