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Gianni Piacentino – A Retrospective

Gianni Piacentino
A Retrospective


Le Centre d’Art Contemporain Genève est heureux de présenter cet été la première rétrospective de Gianni Piacentino, artiste italien autodidacte parmi les plus singuliers de la seconde moitié du XXe siècle. Protagoniste de la première période de l’Arte Povera, il s’en détache ensuite pour élaborer un vocabulaire profondément original, qui n’a de cesse d’explorer les limites et la complexité des rapports entre art et design.

Entre 1965 et 1968, il ouvre la voie du minimalisme en Italie, en même temps et indépendamment, non à la suite, du minimalisme américain de Judd, Lewitt, Morris ou McCracken. Piacentino s’impose aujourd’hui comme une figure d’actualité grâce à un imaginaire individuel et visionnaire.

L’art de Piacentino est dans le faire. Sa couleur est matérielle, physique, ce sont des vernis qu’il sélectionne, teste et teste encore jusqu’à trouver la teinte exacte pour l’effet optique (et tactile) voulu. Au-delà du plaisir des matériaux, Piacentino est animé par l’amour des objets. Les symboles géométriques de ses premiers travaux sont remplacés par les objets du quotidien, et à la fin des années 1960, ses sculptures minimalistes célèbrent de plus en plus le dynamisme des machines, le mythe de la vitesse, des moteurs et du mouvement : véhicules et ailes témoignent de sa passion pour «L’esthétique de la technique» qui deviendra sa marque de fabrique.

Piacentino est un artiste et un constructeur : ses travaux sont à la fois des objets, voire des prototypes, et des représentations métaphoriques de l’objet devenu symbole.

L’exposition a été accompagnée par un important catalogue publié aux Presses du Réel et JRP Ringier, avec des contributions de Andrea Bellini, commissaire de l’exposition et directeur du Centre d’Art Contemporain Genève, Dan Cameron, Christophe Kihm, Marc-Oliver Wahler, Laura Cherubini et une interview de l’artiste par Hans-Ulrich Obrist.

Né à Coazze (Turin) en 1945, Gianni Piacentino vit et travaille aujourd’hui à Turin. L’artiste s’est formé dans la Turin du milieu des années 1960, à l’époque où émergeait
l’Arte Povera. Il a alors participé aux premières expositions du mouvement, celle de 1966 à la galerie turinoise d’Enzo Sperone et surtout « Arte Povera più Azioni Povere » dans les anciens arsenaux d’Amalfi en 1968, puis à l’exposition « Prospect ‘68 » à la Kunsthalle de Düsseldorf. Son parcours artistique est aussi marqué par des expériences professionnelles inhabituelles pour un artiste: consultant pour une fabrique de vernis spéciaux, designer de motos de compétition et pilote.

Une proposition d’Andrea Bellini

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