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Miroslav Marsalek – Camarades, Leonardo da Vinci a dit

Miroslav Marsalek
Camarades, Leonardo da Vinci a dit


Le Centre d’Art Contemporain est heureux de présenter une exposition personnelle en deux volets de Miroslav Marsalek (*1958, Prague, vit et travaille à Genève) – dit Mirek ou encore Dugogh. Travaillant en tant que technicien au Centre depuis 2012, son travail fut révélé au Directeur du Centre alors que Mirek peignait sur la plaine de Plainpalais.

De par sa technique digne d’un artiste de la Renaissance et la force obscure et mystérieuse de ses sujets, le travail de cet artiste hors du commun constitue une découverte et mérite d’être vu, c’est pourquoi le Centre a décidé de lui dédier son Project Space.
Artiste autodidacte, Mirek raconte au travers de ses dessins les observations et expérimentations de son quotidien. Sur ses carnets de notes, s’entrelacent saynètes, portraits de quidams et écrits calligraphiques sur les sujets les plus divers: de l’histoire de l’art aux recettes de cuisine en passant par une analyse structurelle du hamburger, des notes autobiographiques ou encore des citations de poètes et philosophes.

D’origine tchèque, Mirek a suivi une formation en graphisme et calligraphie à la SOSV de Prague. Il rejoint la Suisse en 1988, où il travaille comme graphiste jusqu’en 2011, avant de rejoindre l’équipe du Centre d’Art Contemporain Genève en tant que technicien.

Pour Camarades, Leonardo da Vinci a dit, Mirek s’intéresse à la tache. En effet, enfant, l’artiste était toujours effrayé par ce qu’il se passait sur et derrière les murs de son HLM praguois et imaginait des espaces inconnus et inaccessibles derrière ceux-ci. Ainsi, il base cette exposition sur un percept de Leonard de Vinci disant que « en jetant une éponge imbibée de couleurs différentes sur un mur on y ferait une tache où se verrait un beau paysage », sur l’explosionnalisme de l’artiste expérimentateur tchèque Vladimír Boudník, qui consistait entre autres à pousser les individus dans la rue à projeter leurs inconscients à travers les traces existant sur les murs ou encore sur le test de Rorschach.

En lien à ces réflexions sur la tache, Mirek présente une série d’estampes sur tissus qu’il réalisa en appliquant de la peinture sur différents éléments d’Artamis, peu avant la destruction de ce squat iconique en 2008. Par ce geste, il crée des reliques et reprend ainsi l’idée de trace et d’empreinte en y ajoutant une valeur symbolique, faisant ainsi un hommage à la Ville de Genève et son histoire, comme il le fait dans ses dessins et carnets.

Un catalogue avec des contributions d’Andrea Bellini, Michael Jakob (historien de l’art et du paysage) et James Brett (Fondateur du Museum of Everything) a été publié à l’occasion de ces expositions.

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Visiter le 5e étage L’espace d’exposition virtuel du Centre

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