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Prix Labo 2016

Prix Labo du Centre d’art contemporain Genève 2016

Pour cette nouvelle édition du Festival Animatou (6-15 octobre 2016), le Centre renouvelle son soutien au cinéma d’animation en remettant le Prix Labo du Centre d’Art Contemporain Genève. Le programme composé des 15 courts métrages expérimentaux en compétition internationale sera projeté en boucle au Cinéma Dynamo du 13 au 15 octobre. Des films libérés des contraintes de la narration, qui explorent différentes techniques pour créer leurs propres formes d’expression. Un vrai laboratoire d’images!

Offert par le Centre d’Art Contemporain Genève, ce prix d’une valeur de CHF 1000 sera décerné au meilleur court métrage par un jury composé de Laurent Guiraud, Christian Lutz, François Schaer.

 

LAURÉAT 2016 : MOÏA JOBIN-PARÉ, 4 MIN 15 AU RÉVÉLATEUR, 2016.

Prix Labo 2016
Shu Cao, Chiliad, 2016, 2,21 mn, Chine. Cette animation, faite de mille plans fixes, montre une fille qui marche en traversant 1000 ans de courant artistique.
Prix Labo 2016
Erick Oh, O, 2015, 3,3. mn, Corée/USA. Trois minutes pour illustrer le temps qui passe : de la création de l’univers à la progression de la vie, du chaos à l’ordre.
Prix Labo 2016
Brian May, Locker X, 2015, 6,17 mn, Allemagne. Un space opéra noir hypnotique inspiré des œuvres de Philip K. Dick, William Gibson et Lain Banks, dans la veine de Bladerunner et Ghost in the Shell.
Prix Labo 2016
Ying-Fang, In the waves, 2015, 5,30 mn, USA. Une animation en tissu batik qui raconte le commencement de la vie d’un point de vue Microscopique.
Prix Labo 2016
Guillaume Vallée, Le bulbe tragique, 2016, 6,05 mn, Canada/Québec. Fermiers rotoscopiés, églises effritées, souvenirs mourants sous forme de couches de peinture, décomposition et collage sur émulsion filmique, comme des traces du néant.
Prix Labo 2016
Aleksandar Radan, In between identities, 2015, 6,05 mn, Allemagne. Avec un brin de voyeurisme, nous observons les personnages d’un monde virtuel, mis en scène par le réalisateur. Le film nous fait participer à ce jeu et cette simulation où les identités se confondent.
Prix Labo 2016
Celia Eiid, Sébastien Béranger, Erase, 2015, 7,31 mn, France. Erase s'inspire du jeu complexe de notre mémoire entre souvenir et oubli, deux mouvements aussi vitaux l'un que l'autre. Dans son dispositif, Erase exploite la technique d'animation classique, où chaque nouvelle image est générée par l’effacement d'éléments et l’introduction de nouveaux.
Prix Labo 2016
Robert Seidel, Vitreous, 2015, 3,24 mn, Allemagne. Les sculptures virtuelles faites d’images abstraites sont comparables à des peintures en mouvement ou des sculptures vivantes.
Prix Labo 2016
Max Hattler, —O|, 2015, 4 mn, Venezuela. Triptyque de boucles abstraites inspirées par les motifs amérindiens Wayuu. Un mandala (O), symbolisant l'univers poursuit indéfiniment son expansion. Le vertical (|) symbolise la pluie, la croissance et la vie, et l’horizontal (-) représente la terre, la sécheresse et la mort.
Prix Labo 2016
Moïa Jobin-Paré, 4 MIN 15 AU RÉVÉLATEUR, 2016, 4,44 mn, Canada. Une jeune femme voit et capture, développe, gratte et recoud des images. Techniques mixtes pour une ville en fragments.
Prix Labo 2016
Cecilia Lundqvist, Tilt, 2015, 5,06 mn, Suède. Un constat sur l'incapacité à comprendre l'état transitoire entre la vie et la mort.
Prix Labo 2016
Hardi Volmer, Urmas Jõemees, Urbanimatio, 2016, 8 mn, Estonie. Portrait poétique de l'évolution, de la dégénérescence, du vieillissement et de la constante régénération d'un milieu urbain anonyme.
Prix Labo 2016
Jie Shen, Monkey, 2015, 5,09 mn, Chine. L'histoire de l'art est un long récit qui nous raconte ce qui s'est passé mais est incapable d'ouvrir de nouvelles voies. Les peintures sur lesquelles les génies de l'art ont passé leur vie devient ici une image furtive. Le film repose sur le concept de l'attente, qui, comme l'art, est en soi une absurdité - un comportement incessant, sans fin ni finalité.
Prix Labo 2016
Mirai Mizue, Age of obscure, 2015, 3,45 mn, Japon. Au commencement du monde, lorsque tout n'était que formes incertaines. Il y eu d'abord la couleur, ensuite le son d'où surgirent des paysages abstrait.
Prix Labo 2016
Ryo Orikasa, Datum Point, 2015, 6,41 mn, Japon. Yoshiro Ishihara (1915-1977) était le poète du silence. Pour lui, le poème est « une impulsion pour résister à l’écriture ».
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